ok chef
bon je reremets le passage mais je sais plus ou sa s'arrête maintenant que j'ai continué
j'ia arrêté à la fin du paragraphe
La Chute d’Etsaloën
Les cavaliers du Chaos
Chapitre I : Début de la chute
Erä’tür, capitale d’Etsaloën et citadelle jusqu’aujourd’hui imprenable. Elle se tenait fièrement devant une plaine verdoyante, un bois calme la bordait à l’Est. Ce jour là, les garnisons de soldats arrivaient en masse dans la ville. Venant de chaque recoin du pays, l’armée s’amassait. Déjà dix milles hommes étaient prêt à défendre cette cité jusqu’à leur dernier souffle.
Au loin donc, cinq cents cavaliers chevauchaient rapidement. Un porte-étendard aux couleurs de l’Est galopait derrière celui qui semblait être le capitaine. Ce dernier était bien jeune pour avoir un rang comme celui qu’il avait acquis. Il portait un casque en argent étincelant de mille feux. Son regard portait loin et il semblait imperturbable dans sa tâche. A sa ceinture, une lame pendait dans son fourreau. Sa monture à la robe « brûlée » portait des balzanes aux quatre membres et galopait fièrement, la tête haute, une liste blanche scindant sa tête en deux parties distinctes. Son cavalier le menait avec précision et technique.
Les portes massives de la cité s’écartèrent, le galop des chevaux sur les dalles retentit alors dans la rue. Cette cavalcade rythmée monta dans la ville jusqu’à ce le jeune capitaine n’arrête son bataillon devant la forteresse. Une jeune femme enveloppée dans une cape voilée descendit les marche tenant à son bras un vieil homme portant une barbe grisonnante. Cinq gardes les suivaient, ils se rangèrent ensuite sur les côtés quand vint la fin des escaliers. L’un d’eux était le chef de la garde royale. Seuls ses yeux étaient visibles sous son casque. Sa lame se voyait gravée d’Etsalions et brillait à la lumière du jour. Il resta proche de la jeune femme dont les cheveux longs et blonds ondulaient sur son dos. Le voile qu’elle avait rabattu sur son visage fin laissait voir qu’elle avait posé une couronne dorée finement sculptée sur son front.
-Dame Iréna…salua le capitaine en s’inclinant douloureusement après un long voyage.
-Je suis heureuse qu’encore une garnison de plus ait pu nous rejoindre aussi vite, dit-elle.
-Mes hommes sont à votre service, puissent-ils vous apporter toute l’aide dont vous avez besoin.
Le vieillard prit la parole.
-Je vous souhaite la bienvenue dans nos murs. Je suis le conseiller du royaume, et magicien de la cour…Bien que mes pouvoirs n’atteignent que les bases…
-Je suis sûr que personne ne vous équivaut monseigneur, complimenta poliment le jeune soldat.
-Ne restons pas dehors, entrez je vous en prie, invita Iréna. Je sens qu’un orage se prépare. Vos hommes trouveront des chambres dans l’aile ouest, les écuyers s’occuperont de leurs montures.
Le conseiller et la jeune femme passèrent devant, suivis par le capitaine. Le chef des gardes le rejoignit bientôt.
-Quelles nouvelles du pays ? demanda t-il.
-Les créatures envahissent les villages les plus éloignés, fit le soldat à voix basse. Quelques points stratégiques sont déjà occupés. J’ai défendu la ville qui se trouve au sud il y a deux jours contre une attaque.
-Quoi ? interrompit le garde. La ville d’Eytha ? Mais ils sont tout proches alors ?
-Il y avait des orcs et un troll des plaines. Une patrouille de reconnaissance un peu trop téméraire à mon avis, expliqua t-il. Mais c’est étrange…il n’y avait qu’un seul troll alors que les orcs savent qu’il faut toujours que ceux de cette race doivent obligatoirement être deux sous peine que l’un ne cherche à s’échapper…
-Peut-être avait-il été tué au cours d’une attaque précédente.
-Oui sans doute, affirma le capitaine.
Ils arrivèrent dans une salle de banquet, la table était déjà mise, les couverts en argent scintillaient. La décoration était digne de l’apogée d’Etsaloën. Cette époque semblait si loin désormais…
Iréna les invita à s’asseoir sauf le garde qui rejoignit les quatre autres se positionnant dans la salle. Le capitaine, un peu gênée de s’installer ainsi en armure, retira son casque et le confia à un des soldats présents. Il était effectivement très jeune, son regard gris acier figeait tous ceux qui osaient le défier dans les yeux. Ses cheveux étaient courts et noisettes. Un jeune homme doté d’une grande beauté, tout comme le chef des gardes qui avait par contre lui prit quelques traits de fatigue au cours du dernier mois.
La soirée fut conviviale, Iréna s’était assise à côté de l’homme et lui parlait agréablement de choses enjouées. Puis après dix heures quand les bougies étaient allumées, elle engagea une conversation bien moins réjouissante.
-Nous attendons encore une cinquantaine de bataillons avant la semaine qui vient. Espérons qu’ils arrivent avant que les créatures ne les rattrapent dans leur mouvement…
-Qu’adviendront les villes si toutes les garnisons sont rappelées ici ? demanda le capitaine.
-Les populations doivent être ramenées par ici avec les derniers soldats. C’est pour ça que nous ne les attendons pas tout de suite.
Le soldat finit son verre et puis finit par parler de ce qui lui trottait dans la tête.
-J’ai…entendu dire que le prince était tombé malade, ça tout le monde le sait bien sûr. Mais on m’a raconté que vous pensiez que c’était à cause de quelqu’un proche de lui.
-Un traître ! s’exclama le chef des gardes.
-Silence Ysentri ! fit- Iréna fermement. Je ne pense pas que ce soit de sa faute, continua t-elle en adoucissant sa voix. Il était bon et généreux. Toujours là quand il le fallait…je suis persuadée que ce n’était qu’une erreur de jugement, due à la tension exercée par le Voile.
-Comment se nommait-il déjà Iréna ? demanda le conseiller en cherchant lui-même.
-Gadën ! s’écria t-elle frustrée qu’il ait déjà presque été oublié.
-Pardonnez-moi ma chère mais il doit être mort je ne cesse de vous le répéter ! Quand les orcs font des prisonniers, ils ne le restent pas longtemps. Gadën est mort que vous le vouliez ou non !
La jeune femme se mit le visage dans les mains et commença à pleurer doucement. Le capitaine jeta un regard noir au conseiller avant d’essayer de consoler la pauvre femme.
-Il ne faut pas perdre espoir dame Iréna. Aucune chose que l’on n’a pas vue de ses propres yeux ne peut-être certaine. Il est sûrement en vie !
La jeune femme sécha ses larmes, elle était seule à diriger le royaume avec le conseiller mais c’était si difficile que ses nerfs commençaient à ne plus le supporter